Auteur/autrice : Mandarga
Projet 100 000 LOGEMENTS, COMPOSANTE PHARE DU PROGRAMME ZÉRO BIDONVILLE
PROJET 100 000 LOGEMENTS
COMPOSANTE PHARE DU PROGRAMME ZÉRO BIDONVILLE
Depuis 1960, les populations les plus vulnérables, ayant des revenus faibles ou irréguliers, sont victimes de la spéculation foncière qui les exclut du droit à la propriété. L’offre de logements décents et accessibles en terme de prix n’est réservée qu’à un nombre restreint de privilégiés, alors qu’obtenir un logement décent et vivre avec sa famille dans un cadre sain constitue une question de dignité humaine pouvant même être élevée au rang de droit humain.
I – CONTEXTE
- Dynamique démographique et urbaine et développement de bidonvilles
- Offre de logements inadaptée aux besoins des ménages à revenus faibles ou irréguliers.
- Financements peu adaptés (crédit hypothécaire).
- Déficit en logements : 150 000 à Dakar et 350 000 dans tout le pays.
II – PROBLEMATIQUE
Comment accélérer l’offre et rendre le logement abordable?
Opportunité : comment gagner plus de points de croissance ?
III – STRATÉGIE
L’État du Sénégal souhaite donc éradiquer les bidonvilles à l’horizon 2035 et accélérer l’offre de logements décents et accessibles par la CONSTRUCTION DE 100 000 LOGEMENTS SOCIAUX SUR 5 ANS.
IV – LE PROJET 100 000 LOGEMENTS
• Accélérer et diversifier l’offre de logements pour les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers.
• Rendre accessible les logements à toutes les catégories sociales
V- FACTEURS DE SUCCÈS
- LE FONCIER : rendre le foncier disponible et sécurisé par le titrage.
- L’AMÉNAGEMENT : réaliser des aménagements de qualité pour des logements décents (infrastructures sociales de base pour lutter notamment contre les inondations), sans recours au budget de l’État. Cela est possible par la valorisation foncière pour faciliter l’accès à des logements décents. L’intrant le plus important c’est le foncier. S’il est disponible et aménagé, le coût du logement baisse de façon substantielle.
- FINANCEMENTS INNOVANTS : fonds de garantie, marchés hypothécaires secondaires (mortgage)
- ECOSYSTÈME DE CONSTRUCTION : promouvoir une industrie locale ou régionale de la construction. Actuellement, l’importation du second œuvre renchérit le cout du logement. L’Afrique peut, avec ses besoins, produire suffisamment et se positionner sur le marché international face à la Chine ou à l’Union européenne (carrelage, portes, fenêtres, sanitaires, etc.)
VI – MOBILISATION FONCIÈRE PAR LES PÔLES URBAINS
Le Sénégal c’est 14 Régions, 45 départements et 27 Pôles urbains. Les Pôles sont de vastes espaces multifonctionnels et intégrés comprenant l’habitat, mais aussi toutes les autres fonctions. Chaque pôle est destiné à accompagner le développement économique et social des territoires. L’option du Sénégal c’est donc de lier l’habitat à l’activité.
Les permettent de mobiliser le foncier pour ne pas rendre les politiques de logements exclusivement dépendantes des communes. Ainsi, cette stratégie a permis à l’État de sécuriser au total 13 000 hectares : 10 800 dans l’axe Dakar-Thiès-Mbour et 2200 ha dans le reste du pays.
VII – IMPACTS SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
La construction massive de logements est une opportunité pour les entreprises de notre sous-région de mettre sur pied un écosystème de la construction afin de profiter de tous les effets induits:
- Rien qu’au Sénégal100.000 logements c’est 7 millions de m2 de carreaux à fabriquer,
- C’est 7 millions de mètres carrés de tuiles à fabriquer,
- C’est 600 milles portes et 400 milles fenêtres à fabriquer,
- C’est aussi 200.000 kit sanitaires à fabriquer
Mais encore et surtout c’est 1 million d’emplois pour les jeunes sénégalais dans les 5 prochaines années à venir.
Il y a donc des synergies à créer pour réduire davantage les couts du logement social dont les 40 % sont constitués par le second œuvre.
VII- MOBILISATION FONCIÈRE PAR LES COMMUNES
En plus de la stratégie de mobilisation du foncier public dans les pôles urbains, le Projet s’oriente vers la mobilisation d’assiettes foncières se trouvant sous le contrôle des collectivités territoriales.
A ce titre, le modèle développé s’appuie sur la contractualisation entre l’État, les collectivités territoriales et les promoteurs pour mobiliser les assiettes à mettre à la disposition de ces derniers sur la base d’une convention adossée à un cahier des charges. Des mesures d’accompagnement sont également envisagées, notamment des incitations fiscales à travers le régime dérogatoire institué en 2016.
La convention étant synallagmatique, les engagements de chacune des parties se présentent comme suit :
- La Commune facilite la mise à disposition de l’assiette foncière nécessaire à la réalisation du programme suivant un mode d’exploitation impliquant, de manière significative, les populations des localités environnantes.
- En retour, le promoteur s’engage, à travers la convention, à réaliser un certain nombre d’infrastructures et d’équipements publics au profit de la commune dans le cadre d’une négociation libre avec les Autorités municipales, à réaliser les travaux d’aménagement des sites reçus en affectation et à exécuter le programme immobilier.
L’État, pour ce qui le concerne, à travers le Ministère de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique, accompagne et supervise tout le processus en veillant au respect scrupuleux des engagements pris par les deux parties.
Source : https://urbanisme.gouv.sn/realisations/100-000-logements
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse sont une compétition multisports réservée aux jeunes athlètes âgés de 15 à 17 ans qui a pour mission non seulement d’inspirer et d’encourager la jeunesse, mais aussi de promouvoir l’idéal et les valeurs olympiques. Dakar 2026 est l’occasion de faire connaître le Sénégal en célébrant la diversité, l’amitié et l’espoir, et de permettre aux jeunes, à travers leurs aspirations, leur imagination et leur énergie, de contribuer à la réussite de leurs Jeux. Les jeunes représentent à la fois le présent et le rêve d’un avenir meilleur. Ces Jeux doivent les inspirer à prendre part activement à la construction d’un monde plus uni et pacifique, où le sport est un vecteur de paix et de solidarité.
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Dakar 2026 a mis la durabilité au cœur de son projet avec notamment l’utilisation du plus grand nombre possible d’installations existantes. Dakar 2026 misera sur un système de transports publics modernes tels que le train express régional, le bus rapid transit, etc. pour le déplacement des participants.
LA PRÉPARATION
Approche de co-construction des JOJ de 2026 entre le CNOSS, le COJOJ et le CIO, pour établir une feuille de route porteuse d’espoirs d’un héritage ambitieux, afin que les Jeux profitent au pays, et ce longtemps après.
« Le partenariat Dakar 2026 – Paris 2024 marque le début d’une coopération ambitieuse entre la France et le Sénégal, dans la double perspective des JOJ 2026 et de Paris 2024… Nous avions envie de signer une convention différente et unique… C’est parce qu’il y a une vraie envie collective, en France, d’accompagner au mieux le projet de Dakar 2026. »
TONY ESTANGUET, PRÉSIDENT DU COMITÉ D’ORGANISATION DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES DE PARIS 2024.
Partenariat Gagnant-Gagnant…
Dakar, 18 sept (APS) – Une soixantaine d’investisseurs britanniques représentant une quarantaine d’entreprises ont entamé une ‘’mission commerciale’’ de trois jours, mercredi, à Dakar, sous la direction de l’ambassade du Royaume-Uni au Sénégal.
C’est la deuxième fois que ces investisseurs effectuent une telle mission au Sénégal, où ils vont séjourner jusqu’à vendredi.
Ils souhaitent rencontrer les décideurs publics et le secteur privé sénégalais, dans le but de ‘’renforcer les relations commerciales entre le Royaume-Uni et le Sénégal, promouvoir l’expertise britannique, identifier les possibilités d’investissement et soutenir le développement durable’’, selon une note reçue de l’ambassade du Royaume-Uni.
‘’Nous comptons parmi nous plus de 40 entreprises issues d’un large éventail de secteurs, notamment l’énergie, la finance, l’agriculture, l’éducation, la santé et les infrastructures’’, a dit Juliette John, l’ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal.
Elle participait à une rencontre des membres de la ‘’mission commerciale’’ avec des décideurs publics et des membres du secteur privé sénégalais.
Juliette John, l’ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal
La diversité de ces secteurs (énergie, finance, agriculture, éducation, santé…) ‘’reflète’’ les priorités des gouvernements des deux pays, ainsi que l’importance des opportunités qui existent des deux côtés, selon Mme John.
Cette année, les échanges entre les investisseurs de son pays et ceux du Sénégal portent essentiellement sur ‘’l’accès au financement’’ et ‘’les solutions énergétiques’’.
‘’L’accès au financement est un pilier pour tout écosystème commercial florissant. Et nous savons que les solutions en matière de financement, de même que les partenariats public-privé, peuvent combler les lacunes et ouvrir de nouvelles opportunités’’, a souligné Juliette John.
Elle estime que ‘’l’énergie est la pierre angulaire du développement économique, un moteur fondamental du progrès’’. ‘’Sans une énergie fiable et abordable, même les idées les plus innovantes et les projets les plus ambitieux peuvent échouer.’’
Le général Cheikh Wade, l’ambassadeur du Sénégal au Royaume-Uni
Selon Mme John, les entrepreneurs britanniques et ceux du Sénégal ont pris conscience de ‘’l’intérêt’’ qu’ils ont à travailler ensemble. Les ‘’excellentes relations’’ qu’entretiennent le Sénégal et le Royaume-Uni sont une chance pour eux, a-t-elle dit.
‘’Je pense que son caractère […] gagnant-gagnant est l’une des particularités de l’investissement britannique au Sénégal. Nous voulons vraiment [que les investissements britanniques aient] un impact positif sur l’économie, le développement, la création d’emplois et le transfert de technologies’’, a assuré Juliette John.
Le général Cheikh Wade, l’ambassadeur du Sénégal au Royaume-Uni, qualifie ce pays de ‘’partenaire stratégique’’ pour les pouvoirs publics et le secteur privé sénégalais.
Les échanges sénégalo-britanniques portent sur les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, l’éducation, la santé et de nombreux autres secteurs d’activité, selon lui.
Le colonel Mamadou Diallo, directeur général adjoint de l’APIX
Il existe des statistiques selon lesquelles le Royaume-Uni est devenu le deuxième investisseur étranger au Sénégal, a dit Cheikh Wade.
‘’L’engagement du gouvernement à créer un environnement propice aux affaires […] fait du Sénégal une destination attrayante pour les investisseurs qui cherchent à avoir un impact positif et à réussir financièrement’’, a souligné le colonel Mamadou Diallo, directeur général adjoint de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux au Sénégal.
‘’Je vous invite à explorer ces opportunités d’investissement au Sénégal et à envisager une collaboration avec des partenaires locaux’’, a-t-il dit aux entrepreneurs britanniques, leur assurant que l’énergie, les infrastructures, le tourisme et la culture sont des secteurs rentables au Sénégal.
Où investir en Afrique ?

La Rand Marchant Bank (RMB) a rendu public son rapport « Où investir en Afrique », faisant une analyse complète des principales destinations d’investissement sur le continent. Selon le document repris par Bès Bi, le Sénégal est classé à la 8e place sur 31 pays avec un score jugé « excellent » de 0,18 point surtout après une hausse de 0,2 point comparativement à l’édition 2023.
Dans l’espace CEDEAO, le Sénégal s’octroie la 2e place, derrière le Ghana. Le Nigéria, 6e africain, boucle ce podium.
Le rapport 2024 “Où investir en Afrique”, publié par la Rand Merchant Bank (RMB), positionne le Sénégal parmi les dix destinations les plus attractives du continent pour les investisseurs.
Ce classement se base sur plusieurs critères clés, tels que la performance économique, la stabilité politique et l’innovation, et met en lumière les pays africains qui offrent les meilleures opportunités d’investissement.
Le Sénégal se situe à la 6ème place, ce qui en fait le premier pays de la zone UEMOA à figurer dans ce classement prestigieux. Cette position est le résultat d’un ensemble de facteurs favorables, notamment le développement social, la stabilité économique, et un potentiel de croissance reconnu par les investisseurs internationaux.
Ainsi ce classement témoigne une attractivité croissante pour les investisseurs internationaux. Le pays, qui combine une stabilité politique remarquable avec une économie en expansion, continue de séduire les acteurs économiques globaux.
Classement complet des dix premiers pays du classement africain :
1 Les Seychelles occupent la première place grâce à une stabilité politique remarquable, un environnement d’investissement propice et un secteur touristique en plein essor.
2 Île Maurice : Une destination très séduisante, elle possède une économie variée et un secteur financier solide.
3 L’Égypte se démarque par son immense population et sa position stratégique, même si elle fait face à quelques difficultés financières.
4 L’Afrique du Sud conserve sa position grâce à un marché financier florissant, malgré des difficultés économiques et sociales.
5 Le Maroc jouit d’une situation stratégique, d’une richesse économique et d’une stabilité politique remarquable.
6 Sénégal : En tant que leader de la zone UEMOA, il attire l’attention grâce à son épanouissement social, sa stabilité économique et son potentiel de développement. La performance économique du Sénégal est remarquable.
7 La Côte d’Ivoire se distingue par ses résultats économiques et un cadre propice aux investissements.
8 Le Kenya est le centre économique de l’Afrique de l’Est, offrant des infrastructures étendues et un environnement favorable à l’innovation.
9 Le Nigeria reste incontournable en raison de sa taille de marché et de ses ressources naturelles, même si certains défis y sont rencontrés.
10 Le Rwanda qui ferme la marche, joue un rôle essentiel en Afrique de l’Est grâce à des réformes économiques et une gouvernance efficace.
Sur la scène mondiale, les États-Unis dominent le classement, en tant que destination privilégiée pour les investissements grâce à un vaste marché, une innovation constante, et une économie robuste. La Chine occupe la deuxième place, malgré les tensions commerciales, tandis que l’Allemagne, première économie d’Europe, se distingue par sa stabilité et la puissance de son secteur industriel, ce qui la positionne à la troisième place mondiale.